Donna Summer, the hot stuff

par Philippe  -  29 Avril 2017, 07:03

Donna Summer, the hot stuff

Documentaire, réalisé par Lucia Palacios et Dietmar Post, scénario : Lucia Palacios, Dietmar Post, distribution : Donna Summer, Giorgio Moroder, Haby Cook, Mary Bernard Gaines, Alice Echois, Josiah Howar, Dave King, Peter Shapiro, Else Britt, Ron Wiliams, produit par : Günter Honfgarn, Lucia Palacios, Dietmar Post, photographie : Lucia Palacios, Dietmar Post, 52 mn, (2013).

 

Donna Summer vient d'une famille de la classe moyenne noire du quartier de Mission Hill à Boston. Confrontée au racisme elle intègre la chorale de l'église "Grand Avenue African Methodist Episcopal Church". En 1967 elle abandonne l'école Jeremiah E. Burke high school pour intégrer le groupe de rock multiracial "The Crow" avec lequel elle participe à de nombreuses tournées à New - York et à Boston. Repérée par RCA Records elle espère participer à la comédie musicale "Hair" mais chantera dans sa version allemande les chansons "Ich bin ich", "Show Boat" et "Porgy ans Bess". Donna Summer se marie en 1973 avec le peintre autrichien Helmut Sommer et donne naissance à un fils mais sa rencontre avec le producteur Giorgio Moroder s'avère décisive. Elle divorce et américanise son nom pour entamer une carrière américaine.

L'album "I feel love" de Donna Summer.

L'album "I feel love" de Donna Summer.

L'album "Love to love you baby" (1975) constitue le fruit de ce travail. Donna Summer se considère comme une actrice qui chante alors que le directeur de Casablanca Records Nil Bogart demande aux compositeurs de chansons de faire des chansons plus longues avec des paroles clairment érotiques soulignées par les synthétiseurs. Le succès de l'album suscite des critiques ("le sexe chantant") mais aussi des louanges ("la plus belle voix depuis Aretha Franklin"). L'album suivant "I feel love" lui permet de devenir la reine du disco et préfigure la house musique. Donna Summer écrit les textes des chansons mais le manager de Casablanca Records décide d'en faire un objet de marketing fortement érotisé (calendrier 1977). L'album "Bad girl" qui évoque la prostitution et les proistituées s'inscrit dans cette trajectoire.

Donna Summer

Donna Summer

Dès 1980 Donna Summer se démarque de cette image sulfureuse. Elle quitte Casablanca Records et devient born again christian. Cette conversion désoriente ses fans et peut s'expliquer pour deux raisons : Donna Summer recherche une spiritualité et elle doit aussi réagir au "Disco bashing" du début des années 1980 aux USA. Cependant la relation de Donna avec son nouveau manager Davidn Geffen devient rapidement tendue. Geffen veut imposer ses choix musicaux à Donna Summer et il n'apprécie pas ses prises de positions sur le SIDA. L'album "Donna Summer" signe la fin de cette période créatrice et la chansion "State of independance" sera son dernier tube. Elle rompt son contrat avec Geffen et signe un nouveau contrat avec Atlantic Records. Grâce à ce nouveau contrat elle retrouve la sérénité et rechante ses vieux tubes tout en s'adonnant à une nouvelle passion : la peinture.

Donna Summer en 2010.

Donna Summer en 2010.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :