La Deuce

par Philippe  -  1 Janvier 2018, 15:46

La Deuce

Série télévisée disponible sur Netflix réalisée par : James Franco, Michelle McLaren, Uta Briesewitz, Rexam Dawson, Ernest E Dieckerson, Alex Hall, scénario : Georges Pelecanos, David Simon, Richard Price, Megan Abbott, Marc - Henri Johnson, Lisa Lutz, Will Ralston, Chris Yakaitis, distribution : James Franco, Maggie Gyllenhaal, Gbenga Akinnaghe, Gary Carr, Dominique Fishback, Lawrence Gilliard Jr., Margarita Levieva, ..., production : Karen Clark (associate), James Franco (executive), Maggie Gyllenhaal, Marc - Henri Johnson Jr, Nina Kostroff - Noble (executive), Georges Pelecanos (executive), Dara Schnapper (co), David Simon (executive), Sean Varga (associate), Rebecca Riva (line), Mick Anicete (associate), Jessica Levin, Michelle McLaren (executive), cinematography : Vanja Cernjol, Pepe Avila Del Pino, music : Blake Leyh, Jim Black (2017).

 

Durant les années 1970 la 42ème rue de New - York était considérée comme l'anti - chambre de l'enfer. Elle était surnommée "Forty Deuce" puis "The Deuce" (le diable en vieil anglais). Tout commence en 1966 lorsque des lois plus permissives sur la pornographie sont adoptées par l'Etat de New - York. Les propriétaires de cinémas ne programment plus que des films classés "X" car ils rpportent plus d'argent. La 42ème rue se métamorphose avec l'apparition des prostituées et de proxénétes et de revendeurs de drogue qui approvisionnent les adolscents et les GI de retour du Vietnam. Une industrie du sexe se créée également. Tous les locaux disponibles deviennent des salles de projection ou des studios de tournage. Un habitant du quartier Martin Hodas invente le "peep show". Dans une cabine privative un client peut voir une femme se déshabiller et prolonge le plaisir en mattant des pièces. Cepandant la mafia new - yorkaise consciente de l'enjeu financier représenté par l'industrie du sexe prend progressivement le contrôle du quartier.

 

 

La 42ème rue dans les années 1970, Maggie Gyllenhaal, Dominique Fishback,
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La 42ème rue dans les années 1970, Maggie Gyllenhaal, Dominique Fishback,
La 42ème rue dans les années 1970, Maggie Gyllenhaal, Dominique Fishback,

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Durant les années 1970 la 42ème rue ne se limitait pas à l'industrie pornographique et à la prostitution car elle était devenue une sorte de référence dans le cinéma alternatif. Des cinémas programmaient des films de la "Blaxploitation" qui évoquaient la réalité de la vie dans les ghettos et dont les acteurs étaient en majorité Afro - Américains. Dans "La Deuce" les scénaristes montrent un cinéma qui projette "L'oiseau au plumage de cristal" réalisé en 1970. Ces films étaient programmés avec d'autres films comme les eurosleaze en marge des circuits traditionnels de distribution avant ou après les films classés "X" à des spectateurs qui passaient généralement la journée ou la nuit à les visionner. L'histoire sulfureuse de la 42ème rue se termine au début des années 1980 avec l'apparition du SIDA et du crack. La commercialisation de la VHS incite le spectateur à rester chez lui et tue l'économie de ce monde paralléle basée sur les cinémas de quartier. Rudolph Giuliani et sa politique d'urbanisme portent le coup de grâce entre 1994 et 2001. Aujourd'hui la 42ème rue n'est plus qu'un Disneyland triste.

La 42ème rue dans les années 1970, Dominique Fishback, Maggie Gyllenhaal,
La 42ème rue dans les années 1970, Dominique Fishback, Maggie Gyllenhaal,
La 42ème rue dans les années 1970, Dominique Fishback, Maggie Gyllenhaal,
La 42ème rue dans les années 1970, Dominique Fishback, Maggie Gyllenhaal,

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