Eglé et Ieva Babilaité, Twins ?

par Philippe  -  12 Février 2018, 07:25

Eglé et Ieva Babilaité, Twins ?

Exposition du 10 février au 20 mai 2018 au CIAC, Château de Carros, Place du château, 06150 Carros (village), ouvert de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30, fermé lundi et jours fériés, tél. : 04.93.29.37.97, entrée libre.

 

Nées en 1973 les deux soeurs jumelles Eglé et Ieva Babilaité ne se sont pas vues pendant quinze ans car l'une (Eglé) habite à Carros alors que l'autre (Ieva) réside à Vilnius capitale de la Lituanie. Cependant les deux soeurs avaient le désir de se retrouver et celui de créer. Il ne s'agissait pas d'entrer dans une sorte de compétition mais plutôt de comparer deux styles, deux techniques. Ieva adopte une approche plus formelle, plus dépouillée avec ses livres coupés puis ajustés dans des tableaux qui se rapproche de l'art minimal voir de l'art conceptuel même si elle ne s'interdit pas une référence à l'enfance avec Skrisiu. Eglé s'inscrit plutôt dans le néo - romantisme avec des tableaux en relief remplis de références aux peintres hollandais, au Pop Art et à la ville de Carros.

Ieva Babilaité "Skrisiu, je sais voler" (2014) et Eglé Babilaité "Ensemble", "La famille" (2013)
Ieva Babilaité "Skrisiu, je sais voler" (2014) et Eglé Babilaité "Ensemble", "La famille" (2013)
Ieva Babilaité "Skrisiu, je sais voler" (2014) et Eglé Babilaité "Ensemble", "La famille" (2013)
Ieva Babilaité "Skrisiu, je sais voler" (2014) et Eglé Babilaité "Ensemble", "La famille" (2013)

Ieva Babilaité "Skrisiu, je sais voler" (2014) et Eglé Babilaité "Ensemble", "La famille" (2013)

Il est aisé de comparer ces deux styles mais Eglé et Ieva cherchent plutôt à être complémentaires. Ces points communs peuvent se trouver dans la gémellité et ses mystéres mais les deux soeurs considérent leur travail comme une sorte de grande bibliothéque avec des compartiments différents. Tout d'abord Eglé et Ieva sont animées par un esprit nomade qui les a fait voyager jusqu'à Carros. Ensuite elles revendiquent une certaine curiosité qui leur sert d'inspiration pour leurs toiles et leurs collages. Un théme revient également de façon récurrente chez Eglé et Ieva celui de l'oiseau. Chez Ieva il s'agit de Skrisiu issu du livre "Je sais voler" qui se réfère à l'enfance et chez Eglé l'oiseau semble à la fois menaçant, inoffensif voir ironique.

Ieva Babilaité "Des poémes terriblement beaux" (2017) et Ieva Babilaité "Desert angel", "Pêcheur de rêves" (2014),
Ieva Babilaité "Des poémes terriblement beaux" (2017) et Ieva Babilaité "Desert angel", "Pêcheur de rêves" (2014),
Ieva Babilaité "Des poémes terriblement beaux" (2017) et Ieva Babilaité "Desert angel", "Pêcheur de rêves" (2014),
Ieva Babilaité "Des poémes terriblement beaux" (2017) et Ieva Babilaité "Desert angel", "Pêcheur de rêves" (2014),

Ieva Babilaité "Des poémes terriblement beaux" (2017) et Ieva Babilaité "Desert angel", "Pêcheur de rêves" (2014),

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