Il était une fois Sergio Leone

par Philippe  -  23 Juillet 2019, 06:30

Il était une fois Sergio Leone

Exposition dans le Hall Méditerranée du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes du 11 juillet au 25 août 2019, ouverte du 7h à 0h, 1 boulevard de la Croisette, 06400 Cannes, tél. : 04.92.99.84.00, et 04.93.39.01.01

 

Le Palais des Festivals de Cannes rend hommage au réalisateur Sergio Leone dont les films ont été boudés par une certaine critique mais adoré par le public. Sergio Leone vient d'une famille ou son père a tourné le premier western italien et d'une mère actrice. Durant son enfance il lit beaucoup de "fumetti" (bandes dessinées italiennes bon marché) puis débute sa carrière comme assistant de plusieurs réalisateurs connus (De Sica, Robert Wise, ...). Finalement il passe derrière la caméra pour diriger plusieurs péplums entre 1959 et 1961 dont les plus connus sont "le colosse de Rhodes" et "les derniers jours de Pompeï". Lassé de tourner des films dont l'action se situe durant l'antiquité il décide d'aller vers un autre type de cinéma proche de celui de John Ford avec une touche plus pessimiste. Sergio Leone rejoint une génération spontanée de réalisateurs qui s'approprient les codes du western alors en déclin pour inventer ce que les critiques appelleront de façon péjorative le western spaghetti. 

Sergio Leone et Clint Eastwood

Sergio Leone et Clint Eastwood

L'action des westerns spaghetti se situe entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème quelque part dans l'ouest américain. Ces films rejettent les valeurs fondatrices de la société américaine pour glorifier les antihéros violents aux méthodes expéditives. Les westerns spaghetti utilisent beaucoup l'humour notamment celui des situations et accordent une place importante aux prises de vues ainsi qu'aux flashbacks. La musique composée généralement par Enio Morricone accompagne voir accentue l'intensité de l'action. Les films de Sergio Leone décrivent finalement la vraie conquête de l'ouest avec sa cruauté loin des clichés d'Hollywood avant l'arrivée de la modernité généralement représentée par le chemin de fer. Pour réaliser ses films il se documentait beaucoup sur l'histoire des Etats - Unis auprès de grandes bibliothèques et ses films (la trilogie du dollars, la trilogie "Il était une fois", ...) ont beaucoup influencé le Nouvel Hollywood qui a adapté sa façon de filmer à la vie contemporaine.

Affiche du film "Il était une fois la révolution" (1971) avec James Coburn et Rod Steiger

Affiche du film "Il était une fois la révolution" (1971) avec James Coburn et Rod Steiger

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :